Compte-rendu

J1 - Mercredi 30 Mars / Matin :

Présentation du module

Points abordés :

- réseaux sociaux : type de réseau (professionnel ou non), pratique avec les élèves, suis-je actif ou suiveur ?, communauté de pratiques ou d'intérêts, ma posture sur le réseau

- identité numérique VS e-réputation : se construire une ou des identités numériques, veiller à son e-réputation (construite par soi-même et par les autres)

- responsabilité professionnelle dans l'utilisation des TICE

- les postures à adopter : bien se positionner entre "protéger les élèves" et "instruire les élèves".

- incidents pouvant survenir lors d'une séance avec utilisation du numérique : comment les prévenir ? comment réagir ? comment contrôler l'accès des élèves aux ressources numériques ?

Questions / Réponses :

- Comment intégrer l'usage du numérique au développement et à l'évaluation des compétences ?

 

Prise en main de Mahara

 

Identité numérique - Droits d'auteur - E-réputation

Attention au partage des données et des informations. Les informations personnelles constituent l'identité d'un être humain. Avant de divulguer ou de partager des informations concernant une personne, TOUJOURS s'assurer d'avoir son accord.

 

Droit d'auteur

Avant de diffuser un document, une image, une vidéo, ... s'assurer d'en avoir les droits. Pour représenter (projeter, diffuser) ou acquérir (modifier, ...) un document, il est nécessaire d'en avoir eu l'autorisation de la part de l'auteur. On mentionne alors le nom de l'auteur et la source lors de l'utilisation du document, en ajoutant éventuellement un lien vers le fichier ou le site source.

Attention : il y a une différence entre télécharger un document pour le montrer ou le transmettre ensuite à ses élèves et donner un lien aux élèves qui renvoie vers ce document. Le premier peut-être prohibé alors que le second est souvent autorisé.

Il vaut mieux montrer un document en le consultant sur son site d'origine plutôt que de le télécharger. En procédant ainsi, on ne déplace pas le contenu, on se contente de le présenter. Il y a donc moins de risque de compromettre les droits d'auteur.

 

Identité numérique

Mon identité numérique est la somme de toutes les traces que je vais laisser en ligne, de manière consciente ou inconsciente, remixées par les moteurs de recherche et les réseaux sociaux.

Les élèves vivent souvent dans l'instantanéité, ils n'ont pas conscience du futur. Il est donc nécessaire de les sensibiliser à la notion d'identité numérique qu'ils se constituent pour leur apprendre à se protéger sur internet.Veiller à cloisonner ses identités numériques : cloisonner ses réseaux professionnels, ses réseaux personnels, ses réseaux familiaux et ses réseaux intimes pour éviter qu'ils n'interfèrent ou communiquent.

 

 

J1 - Mercredi 30 Mars / Après-Midi :

 

L'exception pédagogique et l'utilisation des ressources pour la classe

Deux situations sont à considérer : soit on donne uniquement à voir une ressource, soit on mobilise la ressource en en faisant une copie.

On doit veiller à citer l'auteur d'un document jusqu'à 70 ans après sa mort (ou jusqu'à 70 ans après la mort du dernier des co-auteurs d'un document).

 

Question : Qu'entend-on par "exception pédagogique" ?

Aux Etats-Unis, les enseignants disposent d'une exception pédagogique leur permettant d'utiliser, dans le cadre de leur enseignement, toute œuvre même soumise au copyright.

En Europe, la situation est un peu différente. Le droit d'auteur est harmonisé au niveau européen. L'exception pédagogique existe en Europe, mais de manière limitée. Un organisme verse une certaine somme d'argent qui sera répartie entre les ayants droits. En contrepartie de cette indemnisation, les enseignants européens peuvent utiliser des documents soumis à droits d'auteurs dans le cadre de leur enseignement à condition de déclarer les ressources utilisées par le biais d'un site. En France, il s'agit du site du CFC (Centre Français d'exploitation du droit de Copie).

Dans l'enseignement primaire et secondaire français, cette déclaration n'est pas obligatoire. Un panel d'enseignant supposés représenter l'intégralité des enseignants français est choisi chaque année par le ministère de l'éducation nationale. Ces enseignants doivent déclarer les ressources utilisées, dans le but de donner un aperçu des ressources utilisées par l'ensemble des enseignants.

 

Question : Qu'en est-il de l'utilisation ou du partage d'un lien ?

L'utilisation d'un lien n'est pas soumise à droits d'auteurs. Cependant, il faut toujours accompagner les liens de la mention de leur source, et vérifier que la personne ayant mis en ligne les documents accessibles via ce lien a respecté les droits d'auteurs.

 

 

Redevance sur l’audiovisuel

Un document vidéo diffusé sur une chaîne de télévision publique peut être montrée librement aux élèves après avoir été enregistré, y compris via les services de télévision de rattrapage. En effet, ces chaînes payent une redevance reversée aux auteurs afin de pouvoir diffuser ces documents vidéo.

Les domaines de compétences

 

A1 - Maîtriser l'environnement numérique professionnel

A2 - Développement des compétences pour la formation tout au long de la vie

A3 - Responsabilitié professionnelle dans le cadre du système éducatif

B1 - Travail en réseau avec l'utilisation des outils de travail collaboratif

B2 - Conception et préparation de contenus d'enseignement et de situation d'apprentissage

B3 - Mise en oeuvre pédagogique

B4 - Mise en oeuvre de démarches d'évaluation

Les informations sur le C2i2e

Le dossier numérique de compétences

Le dossier numérique de compétences

Le dossier numérique de compétences permet au candidat de démontrer sa motivation et son engagement à une utilisation raisonnée et efficace du numérique dans son futur métier d'enseignant ou de formateur.
> En savoir plus sur la constitution du dossier numérique de compétences (DNC)
> Les attendus du DNC

 

Prise en main d'EmaEval : tutoriels vidéos


C2i2e : Proposer-une-évaluation-à-l'accompagnateur            C2i2e : Consultation-et-avis-de-l’accompagnateur

Accéder à EmaEval

Compte rendu Mercredi 30/03 début après-midi

COMPTE RENDU PFEIFFER Kévin

L'exception pédagogique et l'utilisation des ressources pour la classe

Deux situations sont à considérer : soit on donne uniquement à voir une ressource, soit on mobilise la ressource en en faisant une copie.

On doit veiller à citer l'auteur d'un document jusqu'à 70 ans après sa mort (ou jusqu'à 70 ans après la mort du dernier des co-auteurs d'un document).

 

Question : Qu'entend-on par "exception pédagogique" ?

Aux Etats-Unis, les enseignants disposent d'une exception pédagogique leur permettant d'utiliser, dans le cadre de leur enseignement, toute œuvre même soumise au copyright.

En Europe, la situation est un peu différente. Le droit d'auteur est harmonisé au niveau européen. L'exception pédagogique existe en Europe, mais de manière limitée. Un organisme verse une certaine somme d'argent qui sera répartie entre les ayants droits. En contrepartie de cette indemnisation, les enseignants européens peuvent utiliser des documents soumis à droits d'auteurs dans le cadre de leur enseignement à condition de déclarer les ressources utilisées par le biais d'un site. En France, il s'agit du site du CFC (Centre Français d'exploitation du droit de Copie).

Dans l'enseignement primaire et secondaire français, cette déclaration n'est pas obligatoire. Un panel d'enseignant supposés représenter l'intégralité des enseignants français est choisi chaque année par le ministère de l'éducation nationale. Ces enseignants doivent déclarer les ressources utilisées, dans le but de donner un aperçu des ressources utilisées par l'ensemble des enseignants.

 

Question : Qu'en est-il de l'utilisation ou du partage d'un lien ?

L'utilisation d'un lien n'est pas soumise à droits d'auteurs. Cependant, il faut toujours accompagner les liens de la mention de leur source, et vérifier que la personne ayant mis en ligne les documents accessibles via ce lien a respecté les droits d'auteurs.

A.3.2. Prendre en compte les enjeux et respecter les règles concernant notamment : la recherche et les critères de contrôle de validité des informations, la sécurité informatique, le filtrage internet

Lors de certaines activités TICE, les élèves sont plus exposés aux risques liés à l'usage du numérique. Voici des exemples pouvant se produire dans le cadre des mathématiques :
 
- résolution d'un problème ouvert ou d'une tâche complexe avec recherche de données sur internet. Ici l'utilisation d'internet n'est pas guidée : les élèves sont libres d'effectuer leurs recherches, dans le respect des consignes données par le professeur. Pour assurer la sécurité des élèves dans le cadre de recherches sur internet, il convient de s'assurer au préalable qu'un dispositif de filtrage efficace des données a été mis en place dans l'établissement. Il convient également de tester le filtrage. Une surveillance active est également de mise.
 
- utilisation de plateformes d'apprentissage en ligne comme Labomep ou Kartable.fr. Les élèves y travaillent en autonomie et avancent à leur rythme ou en fonction des exercices donnés par le professeur. Ils bénéficient de rappels de cours, d'aides à la résolution d'exercices et de corrections accessibles dès que l'exercice a été terminé. Puisque l'utilisation d'internet est ici guidée, il s'agit de vérifier que les élèves ne consultent pas d'autres sites en parallèle. (surveillance active)
 
En ce qui concerne le contrôle de la validité des informations, je demande toujours aux élèves de citer leurs sources. Un contrôle rapide est donc possible grâce à la réputation des sources. De plus, un contrôle approfondi des sources peut être effectué par l'enseignement en cas de doute sur la validité des informations.
En ce qui concerne le plagiat, de sites permettent de vérifier gratuitement qu'un document ne contient aucune source de plagiat, par exemple plagtracker (http://www.plagtracker.com/fr/ ).
 
L'enjeu du filtrage prioritairement de protéger les élèves des ressources indésirables.
 
En ce qui concerne la sécurité informatique, il convient d'utiliser des logiciels adaptés (antivirus, pare-feu, antispams, ...) et complets pour protéger les utilisateurs et le système informatique de l'établissement en lui-même.
 
 
 
 
 
 

A 1.3 : Choisir et utiliser les ressources et services disponibles dans un espace numérique de travail (ENT).

Dans le cadre de cette formation, j'ai été amené à utiliser l'espace numérique de travail Mahara. J'ai utilisé diverses fonctionnalités de cet e-portfolio, notamment ma page personnelle, l'espace de stockage de documents et les pages communes au groupe.

J'y ai réalisé un travail collaboratif avec mes collègues dans le cadre de la formation, notamment pour la rédaction de compte-rendus communs.

A 2.1. : Utiliser des ressources en ligne ou des dispositifs de formation à distance pour sa formation.

Dans le cadre de cette formation, j'ai été amené a utiliser la plateforme de formation à distance M@gistère.

J'utilise également les ressources Eduscol tout au long de l'année à des fins de formation personnelle

A.3.3. Prendre en compte les lois et les exigences d’une utilisation professionnelle des TICE

L'exception pédagogique et l'utilisation des ressources pour la classe

Deux situations sont à considérer : soit on donne uniquement à voir une ressource, soit on mobilise la ressource en en faisant une copie.

On doit veiller à citer l'auteur d'un document jusqu'à 70 ans après sa mort (ou jusqu'à 70 ans après la mort du dernier des co-auteurs d'un document).

 

Question : Qu'entend-on par "exception pédagogique" ?

Aux Etats-Unis, les enseignants disposent d'une exception pédagogique leur permettant d'utiliser, dans le cadre de leur enseignement, toute œuvre même soumise au copyright.

En Europe, la situation est un peu différente. Le droit d'auteur est harmonisé au niveau européen. L'exception pédagogique existe en Europe, mais de manière limitée. Un organisme verse une certaine somme d'argent qui sera répartie entre les ayants droits. En contrepartie de cette indemnisation, les enseignants européens peuvent utiliser des documents soumis à droits d'auteurs dans le cadre de leur enseignement à condition de déclarer les ressources utilisées par le biais d'un site. En France, il s'agit du site du CFC (Centre Français d'exploitation du droit de Copie).

Dans l'enseignement primaire et secondaire français, cette déclaration n'est pas obligatoire. Un panel d'enseignant supposés représenter l'intégralité des enseignants français est choisi chaque année par le ministère de l'éducation nationale. Ces enseignants doivent déclarer les ressources utilisées, dans le but de donner un aperçu des ressources utilisées par l'ensemble des enseignants.

 

Question : Qu'en est-il de l'utilisation ou du partage d'un lien ?

L'utilisation d'un lien n'est pas soumise à droits d'auteurs. Cependant, il faut toujours accompagner les liens de la mention de leur source, et vérifier que la personne ayant mis en ligne les documents accessibles via ce lien a respecté les droits d'auteurs.

 

Redevance sur l’audiovisuel

Un document vidéo diffusé sur une chaîne de télévision publique peut être montrée librement aux élèves après avoir été enregistré, y compris via les services de télévision de rattrapage. En effet, ces chaînes payent une redevance reversée aux auteurs afin de pouvoir diffuser ces documents vidéo.

 

 

Cas concret pouvant se présenter dans mon enseignement :

Je souhaite diffuser à mes élèves un extrait vidéo d’une émission « C’est pas sorcier ». Cette émission étant distribuée par la chaine de télévision France 3, du groupe de télévision publique « France télévision », je peux donc diffuser à mes élèves l’épisode qui m’intéresse si je l’ai enregistré après passage à la télévision, ou alors via le service de télévision de rattrape de la chaîne. En effet, puisque le groupe France Télévision contribue au versement d’une redevance aux auteurs et producteurs de cette série avant la diffusion des épisodes, la rediffusion de ces épisodes après le passage à la télévision se fait dans le respect des droits d’auteurs.

Je veillerai alors à citer la source et la date de diffusion de l’épisode au moment de la projection, ainsi que le lien vers la page hébergeant le document s'il est accessible via le site internet de la chaîne de télévision.

A.3.4. Respecter et faire respecter la charte d’usage de l’établissement, notamment dans une perspective éducative d’apprentissage de la citoyenneté

La charte informatique de l'établissement a pour objectif de sensibiliser les utilisateurs à l'existence de droits et de devoirs dans l'utilisation des TICE. Elle vise à responsabiliser chacun des acteurs, à savoir l'établissement et les utilisateurs, en détaillant explicitement leurs droits, leurs obligations, les interdictions et les sanctions applicables en cas de non respect des règles.

La charte d’usage des TICE est un texte à dimension éducative et ne doit pas se réduire à une liste d’interdictions ou à un mode d’emploi des outils informatiques.

Le contenu de la charte doit permettre de :

  • rappeler et détailler les lois dans le cadre de l'utilisation des TICE ;
  • responsabiliser tous les acteurs et usagers des ressources TICE ;
  • prendre conscience des risques liés aux usages des TICE dans l’établissement afin de répondre de manière adaptée aux besoins réels.

Elle constitue un complément indispensable de la réglementation, et a l’avantage de s’adresser directement aux usagers et d’encadrer, au plus près des pratiques, une liberté d’usage du réseau.

 

Durant la matinée du 04/05/2016, j'ai analysé la charte informatique de mon établissement, à savoir le lycée Blaise Pascal à Brie-Comte-Robert, et j'ai constaté que la dimension éducative est absente du texte. En effet, le texte est censé s'adresser directement aux usagers, or il n'est pas rédigé dans un langage facilement compréhensible des élèves. De plus, cette charte n'expose pas clairement les droits et obligations des élèves dans l'usage des TICE. Elle met principalement l'accent sur les interdictions et survole rapidement les droits des usagers.

 

Pour améliorer ce texte, je suggèrerai de rédiger la charte dans un langage plus accessible aux élèves, en prenant le soin de détailler les droits et obligations des élèves dans l'utilisation des TICE. De cette manière, l'impact serait plus grand, puisque les élèves se sentiraient plus concernés par le texte, puisqu'il leur exposerait non seulement des obligations et des interdictions, mais leur intérêt serait plus facilement cerné par les élèves en confrontant ces obligations et interdictions aux droits dont ils disposent. Ainsi, la responsabilisation des serait plus efficace qu'avec le modèle actuel.

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